LA COrrespondance oubliée
Mainte bouteille emplie de lettres
légères
Dort au fond de la mer, piètre messagère
Dont les flots obscurcis par la nuit des
soupirs
Semblent faits de l’encre de nos sombres
souvenirs !
Espoir, amour, douleur, bonheur,
tristesse, joie...
Tout dans les ténèbres des ondes se
noie,
Ô frêles épaves que nos futiles mots,
Vaisseaux qui s’emplissent vite de l’eau
des maux !
A son amant lointain l’amante lointaine
A écrit un billet que la mer hautaine
Dévore lentement, ô ignoble festin !
A un ami, un père, une mère, au destin,
D’autres ont écrit de douces et belles
choses,
Et la mer digère calmement leur prose,
En s’enivrant, le soir, de leurs vastes
chagrins,
Et en poussant vers la grève ses flots d’airain.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2175.
lundi 18 juin 2018
La correspondance oubliée
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