La mort malade
La Mort, pâle
comme ses victimes,
Erre en boitant
dans les immensités
Et en menaçant les
vastes cités
Avec sa faux
rouillée par ses crimes
Comme une
vieille femme tremblante
Qui marche, sa
canne en bois dans sa main ;
Et elle entend
les rires des humains
Qui se moquent
de cette turbulente
Vêtue de loques
noires, ridicules,
Qui tousse en
marchant et marche en toussant
Et qui fait des
grimaces aux passants
En s’en allant
dans le crépuscule,
Appesantie par
son immense rêve :
Tuer l’humanité !
sombre fardeau,
Les dents
cassées comme son petit dos
Et comptant les
soleils qui se lèvent.
Enivrés par l’alcool
de la Science,
Les mortels
oublient la mortalité,
Le destin, le
temps, la fatalité,
Et sourient à la
vie avec vaillance,
Se croyant
immortels, ces éphémères,
Tandis que la
Mort, au soleil couchant,
Les cheveux
gris, le sourire méchant,
Dans l’ombre se
moque de leurs chimères.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2175.
jeudi 17 mai 2018
La Mort malade
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