LE désenchantement de dédale
Dédale, en
caressant sa barbe blanche,
Semble
rêver doucement ;
Oiseau
dont le monde était la branche
Et
le resplendissement,
Il
contemple le ciel jadis tranquille,
Ô
nuages, ô rayons !
Et
aujourd’hui devenu une ville
Emplie
d’énormes avions,
Le
ciel qui grisait jadis son âme
Et
son imagination
Ainsi
que le parfum d’une femme
Qui
enivre les nations,
Et
voit aujourd’hui tout a des ailes
Déployées
sur les cités
Et
s’envole dans l’azur avec zèle,
Epris
de l’immensité !
Et
le pauvre Dédale se lamente :
« Ô
ciel, tu m’as pris, jadis,
Sombre
souvenir qui me tourmente,
Icare,
mon cœur, mon fils,
Soleil,
tu as brûlé notre rêve
Et
nos douces illusions,
Et
aujourd’hui, Soleil, tu te lèves
Pour
tous avec effusion,
Tu
ne châties aujourd’hui personne,
Pour
tous ces aventuriers
Avec
mansuétude tu rayonnes,
Qu’ils
soient rois ou roturiers !
Et
nul ne console la vieillesse
D’un
solitaire vieillard
Las
des dieux ainsi que des déesses
Et
comme la nuit hagard. »
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2175.
mercredi 16 mai 2018
Le désenchantement de Dédale
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