MArs l'immortel
Le vieux Mars,
fier et vivant,
Alors que ses
divins frères
Au Tartare se
suivant,
Sont morts comme
leur père,
Plein d’une
douce fureur,
Contemple le
vacarme,
Les massacres,
les erreurs
Et les nouvelles
armes
Qui font d’innombrables
morts
Et qui sont invisibles
Comme l’invisible
sort
Et comme lui
terribles.
Et Mars s’écrie :
« Mes enfants,
Battez-vous, mes
créatures !
Soyez forts et
triomphants,
Telle est votre
nature !
Aucune divinité
N’est désormais
adorée,
Mais moi, ô
humanité
Bien-aimée et
abhorrée,
Vous m’adorerez
toujours !
Mon temple est
votre monde
Bien éphémère est
l’amour,
Et la haine est
profonde
Comme la nuit et
la mer !
Comme des bêtes
braves,
Battez-vous mes
fils, mes chers
Et éternels
esclaves ! »
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2175.
mardi 22 mai 2018
Mars l'immortel
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