Les remords de prométhée
Prométhée,
vieillard vénérable,
Seul sur l’Olympe
aride et vainqueur,
Contemple de
loin, l’effroi au cœur,
La vaste humanité
misérable,
Les flammes qui
montent du monde,
Les guerres, les
estropiés, les morts,
Les faibles
écrasés par les forts,
Les massacres,
les forfaits immondes,
Et entend l’écho
qui recommence
Des cris, des
soupirs, des oraisons
Des innocents
tués sans raison
Et assassinés
sans clémence,
Des pauvres
orphelins sans pères,
Des veuves
éplorées sans époux,
Des vieillards
sans espoir, sans courroux,
De tout ce qui
pleure et désespère,
Et il s’écrie :
« Race mortelle,
Race maudite née
aux enfers !
Et c’est pour
cela que j’ai souffert
Et que l’aigle
aux ardeurs cruelles
Rongeait mon
foie et tout mon être !
C’est pour qu’ils
puissent s’entretuer,
Ces hommes vils
et infatués,
Ces criminels,
ces sombres traîtres !
Ô Zeus, dans la
nuit éternelle
Il faut les
laisser sans les bénir,
Et tu as bien
fait de les punir ;
L’ombre sied aux
âmes criminelles ! »
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2175.
lundi 21 mai 2018
Les remords de Prométhée
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