La mort de charles bovary
Charles Léandre, La mort de Bovary (1931)
Sur son banc où il rêve d’elle,
De son Emma infidèle
En tenant, rêveur et baveux,
Une mèche de ses cheveux,
Charles a cessé de vivre.
Jusqu’au tombeau il veut suivre
Celle qui l’a ruiné, haï,
Celle qui l’a pourtant trahi
Et qui rêvait de Tolèdes
Et a trouvé sa fille laide
Car dans son doux corps impuissant
Il y avait l’odeur de son sang !
Enivrée de tous les fastes,
Paris était bien plus vaste
A ses yeux que tout l’univers,
Elle voulait que de beaux vers
Fussent chantés à sa gloire.
La Mort est venue, grande et noire.
Le rêve l’a tuée. L’amour
A tué Charles, tous les jours
Pleurant sa défunte femme,
Et comme un parfum, son âme
Mouillée de ses tragiques pleurs
S’est envolée parmi les fleurs.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2097.
samedi 11 mars 2017
La mort de Charles Bovary
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