Hercule et les filles de thespius
Gustave Moreau, Les filles de Thespius (1853)
Méditant
dans le vaste gynécée
Dont
les beautés l’admirent avec passion,
Hercule,
l’œil vague et l’âme oppressée,
Songe
aux mystères de la Création ;
Assiégé
par cinquante beautés nues
Comme
Troie par ses ennemis meurtriers,
Il
rêve à mille choses inconnues,
Se
souvenant de son destin de guerrier,
De
ses combats et de ses victoires,
Des
ennemis tués, des fers brisés,
Des
bêtes féroces, des sombres gloires,
De
ses coups prodigieux et épuisés !
Il
se souvient avec tristesse
Des
serpents d’Héra contre lui luttant,
De
la jalousie de cette déesse
Depuis
le berceau le persécutant,
Grave
comme un juge dans cette salle
Emplie
de parfums et emplie de corps,
A
la fois voluptueuse et sale,
Dans
laquelle il pose comme un décor,
Tandis
que les ravissantes filles
De
Thespius qui veut des enfants puissants
Et
a offert au héros sa famille,
Se
pâment d’amour, chantant et dansant.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2166.
dimanche 5 mars 2017
Hercule et les filles de Thespius
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