hébé et l'aigle de jupiter
Hébé abreuvant l’aigle de Jupiter (1800- 1810)
Fille de Junon et de Jupiter
Et divinité de la Jeunesse,
Debout sur un nuage dans l’éther
Comme dans les bois une faunesse,
Hébé tend la coupe emplie de nectar
Et qu’elle tient comme une fleur sauvage,
A l’aigle de Jupiter, avatar
De son courroux et de son esclavage.
C’est le beau Ganymède qui maintenant
Nourrit les dieux et leur verse à boire,
Hébé est loin de l’Olympe, tenant
La coupe dorée à la bête noire,
De sa mère elle attelle les chevaux
Et elle prépare son char rapide
Et fait la même chose de nouveau
Quand se lève l’aurore limpide,
Et chaque soir, couronnée de ses fleurs,
Elle abreuve la bête redoutable
Qui semble assoiffée de sang et de pleurs,
En se souvenant de la vaste table
Près de laquelle elle passait souvent,
Brise emplie de parfums et légère,
En contemplant les dieux et en rêvant,
Enivrée par les chants et la lumière.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2166.
samedi 4 mars 2017
Hébé et l'aigle de Jupiter
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