suzanne et les vieillards
Gerrit van
Honthorst, Suzanne et les deux vieillards
(?)
Les deux
vieillards souriants et lubriques
De Suzanne
contemplent le corps blanc,
Surprise comme
Vénus, hystérique,
Cachant prestement
ses charmes tremblants.
Contents de leur
forfait, ils lui content
De douces
immondices, et leurs mains
Cherchent cette
beauté sortant du bain,
Plus belle
cramoisie par la honte !
Elle aimerait
être voilée d’ombre,
Elle crie et
fuit, mais ces bêtes sombres
Voudraient dévorer
sa chair dans la nuit,
Malgré leur âge
et leurs têtes chenues,
Un crapuleux
éclair dans leurs yeux luit
En contemplant
cette jeunesse nue.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2164.
jeudi 1 décembre 2016
Suzanne et les vieillards
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