Le jeune malade
Ary Scheffer, Le jeune malade (1824)
Son frêle corps rongé par la fièvre
Comme un fruit immature par les vers,
Un poème inconnu sort des lèvres
Du jeune malade qui dit des vers ;
Le cœur empli d’une vague prière,
Il lève ses yeux troubles vers le ciel,
Vaincu par l’agonie meurtrière
Qui le torture avec son vin mortel
Gravissant son esprit vulnérable !
Sa mère, comme lui misérable,
Lui dit des douceurs pour le consoler,
Et maudit la maladie criminelle
En tenant sa main qui lui semble une aile,
Comme pour l’empêcher de s’envoler.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
dimanche 13 novembre 2016
Le jeune malade
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