disparate volante
Francisco de Goya, Disparate volante (1815-1823)
Voler ! grande chimère
De l’homme rêvant d’azur,
D’horizons sublimes et purs,
Et des déités d’Homère !
Rêve éternel qui effare,
Profond et vertigineux,
Rend l’abîme lumineux,
Et qui a perdu Icare !
Songe empli d’horrible bêtes
Et de griffons silencieux
Qui s’envolent dans les cieux
En bravant les tempêtes
Et les nuages, ces ondes
Du firmament, cette mer !
Folie des esprits amers,
Ô fatigue du monde !
Mais tous les rêveurs savent
Que ce n’est que dérision,
Que fuir est une illusion
Qui tourmente les braves,
Que le ciel n’est point un havre,
Que c’est une mer sans port,
Et qu’errer est le noir sort
De ceux que la terre navre.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2182.
mercredi 28 septembre 2016
Disparate volante
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