L'amour de phèdre
Ô, Phèdre, douce
et noble femme !
Quels feux ont
embrasé votre âme
Eprise d’Hippolyte
sans cœur,
Barbare ennemi
de l’Amour vainqueur !
Ô, Phèdre, douce
et noble femme !
Quels feux ont
embrasé votre âme !
Vous étiez
esseulée et sans joie
Et vous gémissiez
comme une proie
De ce sombre et
funeste chasseur
Et maudissiez
mère, père et sœur !
Vous étiez
esseulée et sans joie
Et vous gémissiez
comme une proie !
Thésée ne
pouvait voir vos larmes,
Son fils fut
sourd à vos alarmes,
Vénus vous
assaillit de ses traits
Et votre esprit
dans l’abîme errait ;
Thésée ne
pouvait voir vos larmes,
Son fils fut
sourd à vos alarmes !
Loin de l’humanité
entière,
Vous rêviez,
vague aventurière,
De délices et de
vaines amours,
Et son souvenir
berçait vos jours,
Loin de l’humanité
entière,
Vous rêviez,
vague aventurière !
Mais, hélas !
vos prières de reine
Comme des
remords furent vaines,
Et, ne pouvant
vous faire chérir,
Il ne vous
restait plus qu’à périr !
Mais, hélas !
vos prières de reine
Comme des
remords furent vaines !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2182.
lundi 7 mars 2016
L'amour de Phèdre
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