Histoire de trois calenders, fils de rois, et de cinq dames de bagdad (partie XXXIX)
Poèmes de "la série Mille et une Nuits":
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Le chat, qui
sentit que toute lutte était vaine
Et que la victoire
du loup était certaine,
Se changea en ver,
et se trouva par hasard
Près d’une grenade
tombée, et le fuyard
La perça
rapidement et y trouva refuge,
Croyant fuir son
ennemi grâce à ce subterfuge.
La grenade s’enfla
et s’éleva sur le toit
D’où, après avoir
fait quelques tours plusieurs fois,
Elle tomba soudain,
par son poids appesantie,
Et se rompit, une
fois à terre, en mille parties.
Le loup se
transforma en coq et se jeta
Sur les graines,
mais le génie prit son premier état,
Nous aveuglant
avec sa sombre lumière,
Et la princesse
reprit sa forme première,
Décidée à combattre
son farouche ennemi.
Ils poussèrent des
cris dont encor je frémis,
Tellement ils
étaient puissants et horribles,
Nous vîmes la
douce princesse et le génie terrible
Tous les deux en
feu, se lancer sans nulle merci
Des flammes par la
bouche ; l’air était obscurci
Par une fumée
épaisse, et les deux adversaires
Après quelques
moments de combat cessèrent
De s’embraser, et
ils se prirent corps à corps.
Le génie, qui
était naturellement plus fort,
Se débarrassa de
la belliqueuse princesse,
Vint à nous, et
avec une féroce bassesse
Nous lança
aussitôt des tourbillons de feu.
Nous allions sans
doute périr, mais grâce à Dieu
La princesse
revint, courageuse et fidèle,
Obligeant le génie
à se garder d’elle
Et à s’éloigner de
nous, par ses cris perçants.
Malgré sa
diligence et ses efforts puissants,
Le sultan eut la
barbe brûlée et le visage
Par cette caresse
enflammée et sauvage
Et l’esclave s’asphyxia.
Plus heureux que le roi,
Une grosse
étincelle entra dans mon œil droit
Et me rendit tel
que vous me voyez, madame,
Borgne et à demi
aveuglé par les flammes.
Nous crûmes que
nous allions tous sans doute périr
Et nos blessures
nous faisaient tellement souffrir
Que nous
souhaitions que la mort nous en libère,
Quand nous ouïmes
tout à coup une voix fière
Crier victoire, et
vîmes paraître tout à coup
La princesse dont
les yeux étaient pleins de courroux
Mais qui était
grâce à Dieu victorieuse
Et de cet épique
combat sortit glorieuse.
[A SUIVRE]
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2166.
dimanche 15 juin 2014
Histoire de trois calenders, fils de rois, et de cinq dames de Bagdad (XXXIX)
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