Histoire de trois calenders, fils de rois, et de cinq dames de bagdad (partie XXXVIII)
Poèmes de "la série Mille et une Nuits":
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Dès que la
princesse vit ce monstre épouvantable
Qui était
tellement grand et redoutable
Qu’il nous fit
reculer tous ensemble d’horreur,
Brave, sans qu’elle
ne craignît sa mortelle fureur,
Elle dit à cette
créature énorme :
« Chien, tu
oses te présenter sous cette forme,
Croyant m’effrayer,
au lieu de ramper bassement. »
« Et toi,
reprit le lion après un rugissement,
Tu oses
contrevenir à notre vieux pacte
Et t’exposer à la
mort avec ce sombre acte
Bien que nous
ayons fait le serment solennel
Que nous nous
sommes juré de garder éternel
De ne jamais nous faire
aucun tort l’un à l’autre. »
« Maudit !
Répliqua la princesse, c’est toi, monstre,
Dont le cœur sombre
est plein d’une sombre inimitié !
Tu as occis une
princesse sans pitié
Et sans t’émouvoir
de ses royales larmes,
Et ce prince est
devenu singe à cause de tes charmes. »
« Tu vas,
interrompit ce génie hasardeux,
Et puisque tu
sembles te soucier ainsi d’eux,
Subir un noir
sort. » Le fils de la fille du Diable
Ouvrit farouchement
sa gueule effroyable
Et s’avança sur
elle, prêt à la dévorer.
Mais la princesse,
sans fuir ce monstre abhorré,
Avec prestesse fit
un saut en arrière,
Pareille aux
anciennes et ravissantes guerrières,
S’arracha un de
ses cheveux qu’en touchant
Elle métamorphosa
en glaive tranchant
Quand elle eut
prononcé des paroles magiques,
Dont en coupa en
deux ce lion maléfique.
Nous vîmes
disparaître les parties de son corps,
Il n’en resta que
la tête ; nous le crûmes mort,
Mais il se changea
en un scorpion immense.
La princesse, qui
était en posture de défense,
Se changea en
serpent, livrant un rude combat
A cette bête qui
devint aigle, mais tomba
Et ne pouvant
combattre, prit lâchement la fuite.
La princesse, devenue
harpie, à sa poursuite
Se lança, et nous
les perdîmes tous les deux.
La terre s’entrouvrit
soudain ; un chat hideux
Qui était noir et
blanc, sortit de l’abîme
En miaulant d’une
manière sombre. Nous vîmes
Un loup noir le
suivre de près obstinément,
Sans lui accorder
du répit un seul moment.
[A SUIVRE]
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2166.
mardi 3 juin 2014
Histoire de trois calenders, fils de rois, et de cinq dames de Bagdad (XXXVIII)
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