Les prieurs du Fajr
De leurs lits,
plus promptement que le soleil,
A l’heure où les
oiseaux dans leurs nids rêvent,
L’aile appesantie
par le sommeil,
Ils quittent leurs
chaleureuses couches
Et s’en vont, dans
les ténèbres, prier,
Et le nom de Dieu
sort de leurs bouches
Avant qu’on ne
voie l’aurore briller !
Ils s’en vont,
voilés d’un voile de ténèbres,
Exilés pieux et
nocturnes marcheurs,
Et ombres, ils
errent dans les ombres,
Et chaque pas qu’ils
font est une lueur !
Chaque mot radieux
qu’ils murmurent
Est une prière ou
une bénédiction,
Devant le Créateur,
ces créatures
Sont courbées,
comme toute la création !
Ils lisent le
Coran à voix basse
Et pleurent
souvent à la fin du verset,
Dans leurs yeux un
rayon passe,
Comme si l’aurore
au firmament passait
Pour qu’elle
emplît leurs cœurs sans nuages
De son jour soudain,
de ses doux éclairs,
A la fois
éternelle et volage,
Et déployant ses
ailes dans l’air !
La brise du matin
leur dit quelque chose
Quand ils
reviennent à leurs foyers sereins,
Leurs fronts sont
parfumés comme les roses
Et la prière,
telle la voile d’un marin
Qui dans les flots
laisse sa marque blanche,
Y laisse sa marque
immortelle comme le jour ;
Oiseaux, ils s’envolent
de leurs branches
Et chantent des
chants de joie et d’amour !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
jeudi 27 septembre 2012
Les prieurs du Fajr
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