dimanche 17 juin 2012

A un oiseau errant


A un oiseau errant


Oiseau qui dans l’azur passe
En chantant un chant joyeux,
Vis-tu ma rêveuse déesse,
Radieuse comme le jour radieux ?

Sa peau est blanche comme ton aile
Et sa voix est douce comme ta voix,
Mon cœur épris n’aime qu’elle ;
Ô, dis-lui, si tu la vois,

Que chaque nuit, songeant à ses charmes,
J’attends qu’elle vienne à moi,
Que mes yeux sont pleins de larmes
Et mon cœur est plein d’émois !

En lui disant des vers, j’erre
Appesanti par mes souvenirs,
Comme toi dans l’azur, sur Terre !
Je veux l’embrasser et périr !

Chante-lui ce poème
Si tu la vois sur son balcon,
Et dis-lui que je l’aime !
Va-t’en, messager des rayons,

Jusqu’à sa demeure qui rêve,
Et de son bienheureux sommeil
Attends qu’enfin elle se lève
Pour lui rappeler, à son réveil,

Mes soupirs et ma flamme !
Envole-toi et reviens
Pour me dire si son âme
De mon amour se souvient !



Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène

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