Le Banquet de la Troïka
Loin du monde
bruyant et sombre,
Philosophes, vous
méditez dans l’ombre,
Sur vos trônes
éternellement assis,
Et vous contemplez
l’azur obscurci
Souvent, par les
noires nuées qui passent !
Ames captives et
de leurs corps lasses
Et des affres du
monde matériel,
Vous vous envolez
en berçant le ciel
Par vos chants,
appesantis par vos rêves ;
Sans écouter les
soupirs des veuves
Et des orphelins,
fardeaux de l’Etat
Et dont les pères
sont morts au combat
En bravant la
ténébreuse dictature,
Vous errez dans l’immensité
pure
En chantant
doucement des chants mystérieux !
Loin des
rugissements du peuple furieux,
Votre voile
cherche un asile salutaire,
Jebali gémit comme
Voltaire
Des injustices de
l’Opposition,
Ghannouchi, père
de la Révolution,
Songe comme
Socrate à l’aurore nouvelle
Qui a relui,
radieuse et idéale,
Malgré les
ténèbres, dans nos cieux,
Et comme Platon
Marzouki, élève pieux,
De son maître
bénit la douce sagesse !
Elus de la Nation,
rien ne les presse
Et rien n’inquiète
leur éternelle ardeur,
Ni les salafistes
et leur noire fureur,
Ni les mères des
martyrs et leurs larmes !
Et rien ici-bas ne
les alarme
Car le ciel et le
peuple les ont nommés
Maîtres de nos
destins, de deux foudres armés !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
mardi 5 juin 2012
Le Banquet de la Troïka (poème satirique)
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