Le peuple et les poètes
Qui rugit comme la
houle,
Je veux, en
chantant, m’envoler
Comme un oiseau,
comme un ange,
Et déployer mes
ailes larges
Dans les horizons
étoilés !
Peuple ennemi du
silence,
Tu n’es qu’un
bruit immense,
Tu n’es qu’une
vaste rumeur !
Tu n’entends pas
gémir dans l’ombre
Les poètes rêveurs
et sombres
Et pourtant épris
des lueurs,
Dans les ténèbres
tu erres
En maudissant,
éphémère,
Les éternels
rayons du jour,
Sourd à leur voix
qui t’épouvante
Et dans l’immensité
chante
L’aurore radieuse
de l’amour
Et l’aube
magnanime
De la liberté
sublime !
Ô, par le fardeau
du labeur
Comme nous par le
fardeau du rêve,
Le dos courbé, tu
te lèves
Et tu t’envoles,
oiseau songeur,
En portant dans ta
bouche pleine
La miette de pain
souveraine
Qui nourrira tes frêles
petits,
Et moi, l’aile
brisée, je m’envole,
Des beautés amant
frivole
Et par ma lyre
appesanti,
Attentif aux doux
murmures
De la rêveuse
nature,
Epris de tout ce
qui reluit,
De l’aurore
passagère
Et de la brise
légère
Qui me caresse et
qui me fuit !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
lundi 4 juin 2012
Le peuple et les poètes
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