scyrongu, le gardien Scyrongu, gardien sombre et féroce Des secrets que cache l'éternité, Debout devant les gouffres redoutés Et devant les abîmes atroces ! Scyrongu, rêveur aux yeux multiples Qui voit les débuts et qui voit les fins Et les spectres ténébreux des défunts, Maître qui n'a pas besoin de disciples ! Scyrongu, grand geôlier qui possède Les clés des portes qu'on ne peut pas voir, Plus pesantes que le pesant devoir Et que célèbrent tous les aèdes ! Scyrongu, créature intemporelle Qui depuis des siècles songe et attend, Devisant avec le vide, écoutant Des astres la musique immortelle ! Scyrongu, Sphinx qui hante l'espace Comme un fantôme hanterait un manoir, Phare qui reluit dans l'infini noir, Sans jamais éclairer les voiles lasses ! Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
lundi 18 septembre 2023
Scyrongu, le Gardien
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