mercredi 14 juillet 2021

L’avenir

 L'avenir

Il n’y aura aucun d’entre vous qui n’y soit précipité ; c’est un arrêt immuable, décidé chez ton Seigneur. (Coran, 19, 71)

Adiyy ibn Hatim est avec le Prophète,
Quand un homme vient et chez lui s’arrête
Pour se plaindre de sa très grande pauvreté.
Un autre vient, contre les bandits irrité.
Le Prophète à Adiyy ensuite demande :
« Connais-tu Al-Hira ? » Afin qu’il entende
Un mystère. Il répond : « Oui, je la connais,
Mais la voir ne m’a jamais été donné. »
Le Prophète reprend : « Si tu restes en vie
Et si d’autres années tes années sont suivies,
Tu pourras sans doute voir dans son palanquin
La femme qui part à la Kaaba sans qu’aucun
Danger ne vienne la menacer dans sa route,
Et qui ne craint que Dieu qu’il faut craindre, sans doute. »
Adiyy se dit : « Et les bandits de Ta’y ? Comment
Fera-t-elle face à ce danger alarmant ? »
« Si tu restes en vie, poursuit le Prophète,
De Chosroès, qui va subir la défaite,
Tu pourras ouvrir les coffres pleins de trésors,
Et tu plongeras tes mains, Adiyy, dans son or. »
« Chosroès, fils d’Hormizd ! » s’écrie Adiyy. « Lui-même.
Tu verras l’homme avec son aumône blême,
Les mains pleines d’or et d’argent, chercher en vain
Un pauvre à qui donner ce que contient sa main.
Au Jugement dernier, Dieu, sans interprète,
Parlera à chacun d’entre vous : “Mon prophète,
Lui dira-t-il, a-t-il accompli sa mission ?”
Il répondra que oui. “Avec compassion,
Ne t’ai-je pas sauvé de toute misère ?”
“Si, Dieu”, répondra-t-il. Il regarde et espère,
Et à droite et à gauche il ne voit que l’enfer,
Et Dieu le sauvera, s’il le veut, de ses fers.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène

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