othman ibn affan Ceux qui croient en Dieu et à ses apôtres sont des hommes véridiques ; ils seront témoins devant leur Seigneur, ils auront leur récompense et leur lumière. Ceux qui n’ont point cru et qui ont traité nos signes de mensonges seront livrés au feu de l’enfer. (Coran, 57, 19) Un homme d’Égypte va en pèlerinage Et trouve des hommes assis dont les visages Ne sont pas familiers. Il désire savoir Qui ils sont. « C’est Quraych que tu vois s’asseoir », Lui répond-on. Il veut le nom du plus sage Et qui possède le plus de savoir et d’âge, Et tous lui indiquent Abdoullah, fils d’Omar. Il lui demande : « Othman est-il un des fuyards D’Ouhoud ? » « Oui », lui répond Abdoullah. « Son absence De la bataille de Badr ? Est-ce que tu penses Que c’est la vérité ? » « Oui » « Qu’en est-il du Serment D’allégeance ? En a-t-il été de même absent ? » « Oui ». Voici alors que l’homme exulte et s’écrie : « Allah est le plus grand ! ». Son étrange euphorie Prend toutefois fin quand le fils d’Omar lui dit : « Quant à Ouhoud, c’est un homme du Paradis, Et Dieu lui a déjà pardonné ses fautes. Quant à Badr, comment se peut-il qu’il combatte ? Sa femme, la fille du Prophète, pâlit, Elle est malade et il ne peut quitter son lit, Et le Prophète lui promet la récompense Dans l’au-delà, malgré sa pieuse absence, Ainsi que sa part du butin. Quant au Serment, Son absence n’a rien de vil ou d’alarmant : Le Prophète l’envoie, car son sang est noble, À Quraych, et montre ses deux mains ensemble, Frappe la gauche avec la droite et dit : “Ceci Est pour Othman, qui ne peut pas venir ici.” » Et Abdoullah, le fils d’Omar, enfin ajoute : |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mercredi 28 juillet 2021
Othman ibn Affan
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: