RE-sur l'affection de la vie
D’après le poème « Sur l’affection de la vie
» de Jacques Vallée, seigneur des Barreaux (1599-1673) duquel je ne garde ici
que les deux premiers vers.
Mon
Dieu, que la lumière est belle,
Mais
on n’en voit qu'une étincelle,
Et
qu’elle est belle, cette nuit,
Avec
sa lune qui reluit ;
Qu’elle
est vaste et qu’elle est sombre,
Mais
nous n’en voyons qu’une ombre !
Le
monde est comme un bois profond
Duquel
nul n’aperçoit le fond
Que
cache un immense chêne ;
Appesantis
de nos chaînes,
Nous
y marchons dans des chemins
Faits
pour égarer les humains,
Confus
et labyrinthiques,
Emplis
de satyres antiques
Et
de gros ogres triomphants
Qui
mangent de pauvres enfants
Devenus
soudain des adultes !
Nous
vouons un éternel culte
À
l’insensible Vérité,
À
l’Amour et à la Beauté,
Sans
jamais voir, dans notre ivresse,
Le
néant qui grandit sans cesse,
Pareil
à un feu dévorant,
Sous
nos pas dans la nuit errant.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
jeudi 30 juillet 2020
Re-Sur l’affection de la vie
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