RE-LE jour
D’après
le poème « Le jour » de Cécile Sauvage (1883-1927) duquel je ne
garde ici que la première strophe
Levons-nous,
le jour bleu colle son front aux vitres,
La
note du coucou réveille le printemps,
Les
rameaux folichons ont des gestes de pitres,
Les
cloches de l’aurore agitent leurs battants.
Le
jour ouvre ses yeux surpris et se lève
De
son éphémère sommeil plein d’enchantements,
L’incommensurable
nuit ne fut donc qu’un rêve,
Avec
ses beautés et ses épouvantements !
La
nature est joyeuse et superficielle,
Son
cœur est sans soucis, elle ne pense à rien,
Aux
caresses du vent elle n’est point rebelle ;
Le
coq a chanté, et maintenant aboie le chien.
Les
oiseaux folâtrent sur leurs branches fragiles
Comme
leurs chants bénis et qui ne restent pas,
Le
ver ou la paille à la bouche et agiles,
Ils
s’envolent partout et ne sont jamais las.
Dans
les vertes forêts, les calmes rivières
Coulent,
longs murmures de la créations,
Et
leurs ondes semblent faites de lumière,
Aussi
nombreuses que toutes les nations.
L’homme
pour son plaisir ou son travail s’éveille
Et
s’en va, la lyre ou le marteau à la main,
Pour
trouver son destin sous l’aurore vermeille
Qui
lui semble éclairer les actions des humains.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
samedi 18 juillet 2020
Re-Le jour
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