CARTES POSTALES (18) Dans la forêt qui rêve, Le soleil se lève De son heureux sommeil, À lui-même pareil, Pareil à lui-même, Dans la forêt qui l’aime Au grand sourire vert ! L’oiseau chante des vers Sur sa branche fragile, L’écureuil agile Court sur le tronc épais, Une éternelle paix Descend des cieux tranquilles ; La forêt est la ville Des lits et des rayons ! Une main aux sillons Ouverts de la terre, Sème le mystère Et sème la beauté, Les souvenirs restés D’une ère magnifique Comme une musique Se répandent dans l’air, Et l’azur est plus clair Qu’une source rapide |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
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dimanche 16 janvier 2022
Cartes postales (18)
samedi 18 juillet 2020
Re-Le jour
RE-LE jour
D’après
le poème « Le jour » de Cécile Sauvage (1883-1927) duquel je ne
garde ici que la première strophe
Levons-nous,
le jour bleu colle son front aux vitres,
La
note du coucou réveille le printemps,
Les
rameaux folichons ont des gestes de pitres,
Les
cloches de l’aurore agitent leurs battants.
Le
jour ouvre ses yeux surpris et se lève
De
son éphémère sommeil plein d’enchantements,
L’incommensurable
nuit ne fut donc qu’un rêve,
Avec
ses beautés et ses épouvantements !
La
nature est joyeuse et superficielle,
Son
cœur est sans soucis, elle ne pense à rien,
Aux
caresses du vent elle n’est point rebelle ;
Le
coq a chanté, et maintenant aboie le chien.
Les
oiseaux folâtrent sur leurs branches fragiles
Comme
leurs chants bénis et qui ne restent pas,
Le
ver ou la paille à la bouche et agiles,
Ils
s’envolent partout et ne sont jamais las.
Dans
les vertes forêts, les calmes rivières
Coulent,
longs murmures de la créations,
Et
leurs ondes semblent faites de lumière,
Aussi
nombreuses que toutes les nations.
L’homme
pour son plaisir ou son travail s’éveille
Et
s’en va, la lyre ou le marteau à la main,
Pour
trouver son destin sous l’aurore vermeille
Qui
lui semble éclairer les actions des humains.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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dimanche 15 décembre 2019
Braquage au lever du soleil
braquage au lever du soleil
C’est l’heure
blanche où le soleil se lève,
Où le chômeur dort
et l'enfant rêve
Et où les
pauvres gens vont travailler.
On voit le ciel
tout entier briller
Comme brille une
médaille neuve,
Et la vie
emporte, ainsi qu’un fleuve,
Le monde qui va
au bus ou à pied,
Chacun faisant
comme il lui sied.
Une jeune femme,
allant à l’usine,
Sans contempler
le ciel qui s’illumine,
N’ayant point le
temps et n’y pensant pas,
Pour qu’elle
soit à l’heure hâte le pas
Car elle doit
nourrir de jeunes êtres,
Car son chef se
fait appeler le maître,
Aussi laid qu’un
requin et sans pitié.
Elle marche dans
le même sentier
Où on la voit
marcher d’habitude,
Quand elle voit
avec inquiétude
Surgir deux
hommes comme du néant,
Le premier armé
d’un couteau géant
Et la fureur
étincelante et blême
Dans les yeux et
le cœur du deuxième.
« Que
voulez-vous, messieurs ? » « Tu le sais bien !
Ton argent,
pardi ! » « Mais, je n’ai rien ! »
Elle n’a rien
hormis quelques pièces,
En effet. Sans
entendre sa détresse,
Ils s’en emparent
et la giflent rudement.
« Et en
plus elle pleure stupidement !
C’est tout ce
que tu as ? Va-t’en, pauvresse ! »
Et elle s’en va,
car le temps presse !
La joue plus
rouge que les autres jours,
Tandis que le
soleil, haut dans sa tour,
Contemple le
crime et sa souffrance
Avec son
éternelle indifférence.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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mercredi 19 décembre 2018
Lever d'un soleil
lever d'un soleil
Il fait nuit
dans le ciel de mon âme
Et il fait jour
dans l’or de tes yeux
Profonds,
insondables et radieux
Et emplis d’une
immortelle flamme ;
Tu fais
resplendir l’aurore du rêve
Chaque fois que
ta bouche me sourit,
Et au firmament
de tes yeux chéris
Le soleil
éternellement se lève.
Je veux déployer
mes larges ailes
Dans l’azur
immense de notre amour,
Tout près de ton
cœur et tout près du jour,
Amoureux d’une
saison plus belle,
Ebloui par les
éclairs et les lumières
De ton hivernale
et sombre splendeur,
Et sous la pluie
marchant avec ardeur
En chantant d’amoureuses
prières,
Rêvant de toi
bien que tu sois mienne,
Te voyant ici,
te croyant ailleurs,
Et nous nous
aimerons sous des cieux meilleurs,
Sans attendre
que l’hiver revienne.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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