POINT DE VUE SUR les orages J’aime entendre la vie gronder À l’intérieur de ces orages Que l’homme n’ose point sonder, Quand il est prudent et sage. Le ciel met son habit de deuil, Pleure le printemps, les idylles, Et la nature est un écueil Dans l’océan de la ville, Soudain, après les sommeils verts, Tout est ivre de colère, Et on entend gémir l’hiver Qui vient avec ses froids anciens Et ses funèbres suaires Dont la création se souvient. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
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lundi 26 août 2024
Point de vue sur les orages
samedi 17 août 2024
Point de vue sur un bonjour ou un adieu
POINT DE VUE SUR un bonjour ou un adieu Soleil majestueux qui fait briller le jour, Vent propice aux vaisseaux qui caresse les ondes, Grands chênes qui poussez dans les forêts profondes, Cherchez ma bien-aimée et dites-lui bonjour ! Nuages qui passez lentement dans les cieux, Étoiles bleues du ciel ténébreux et limpide, Tempêtes qui grondez dans le ciel livide, Cherchez ma bien-aimée et dites-lui adieu ! Nature dont le front est clair et ténébreux, Sois la messagère de mes soupirs nombreux, Sers enfin mes desseins, qui ne sont point sombres, Pour que je sois plus beau et à son jour pareil, Donne-moi des rayons de ton radieux soleil, Et pour que je me cache, un peu de ton ombre ! Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
vendredi 9 août 2024
Point de vue sur un ciel de printemps
POINT DE VUE SUR un ciel de printemps Ton visage est beau, reine de mon cœur, Comme un ciel de printemps bleu et tranquille, Et tu fais briller les douces lueurs Dans mon âme et mon esprit, ces deux villes. Au milieu des nuées et des hivers, Tu passes, ma brise printanière, En répandant partout ton parfum vert Aussi puissant que les heures dernières ; Je te chéris, te vénère et t'attend Et j'aime tes augustes allures, Beauté fière et ailée comme le temps Qui m'octroie des rêves et des remords ! Et je veux que ta sombre chevelure Soit mon berceau et soit mon lit de mort. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
jeudi 1 août 2024
Point de vue sur l’ancien monde
POINT DE VUE SUR l'ancien monde La nature, emplie de ténébreuses forces, Avait des enfants plus violents et plus nombreux. Ses mains étaient rauques, plus dures que l'écorce, Ses démons terrifiants, l'un de l'autre amoureux, Faisaient croître partout leurs vastes familles, Dans un monde où tout fut dieu et personnifié, Dont elle était la mère et était la fille, Appesanti d'êtres perdus et sacrifiés ! Elle avait des volcans aux plus profonds cratères, Ses mers avaient de plus périlleux écueils, Les monstres surpeuplaient le ciel et la terre, L'homme était monstre aussi et parlait à peine, La nature voulait parfois chanter son deuil Et cassait les cordes de sa lyre vaine. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
jeudi 11 juillet 2024
Point de vue sur la montagne
POINT DE VUE SUR La montagne La montagne rêve dans l’empyrée Avec de sublimes divinités, Loin de la ténébreuse humanité, Inspirante comme elle est inspirée. La montagne s'élève dans les Sphères, Pareille à un Sphinx immense, incompris, Qui répète l'énigme qu’il écrit, Chaque soir, à la création entière ! La montagne jamais ne s'achève, Semblable à l'éternelle éternité, Emplie de surprises et de sèves, Et elle contemple, de loin, la ville, La ville, métaphore et vérité, Avec ses enfers et ses idylles. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
vendredi 5 juillet 2024
Point de vue sur l’hiver
POINT DE VUE SUR L'hiver L'hiver est la douce saison Dont la pluie toujours nous console, Quand nous sommes à la maison Et quand notre esprit s'envole Au-dessus des mornes cités Et des monotonies mortelles De tous les mondes habités Par notre race cruelle ; L'hiver inonde la nature Et il inonde aussi nos cœurs, Faisant sortir des créatures Étranges, visqueuses et lentes, Qu'on contemple et dont on a peur, Comme la peur nonchalantes. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
vendredi 28 juin 2024
Point de vue sur l’été
POINT DE VUE SUR L'été Le poète abhorre la saison humide Qui va emplir son corps de nouvelles rides Et fatigue ses pieds, qui sont pourtant ailés, À cause du zèle de son soleil zélé. Les femmes frivoles et superficielles Aiment cette saison qui fait parler d’elles Et qui leur enlève leurs vêtements trop lourds Afin qu’elles puissent se comparer au jour. L’été a fait gémir maintes lyres plaintives Et fait germer maintes poésies chétives Dans les esprits rêveurs de tous les amoureux, Et il fait éclore son soleil qui se venge, Chaud et brillant comme l’esprit d’un archange, D’une ancienne vie souvenir douloureux. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
jeudi 20 juin 2024
Point de vue sur l’océan
POINT DE VUE SUR l'océan L'océan, dans ses plis nombreux, Emporte toutes nos peines Et les souvenirs ténébreux De toute la race humaine ; Peuplé de monstres oubliés Dans les profondeurs abyssales Ou de sirènes par milliers Marchant dans de vastes salles, L'océan, patriarche ancien, Rêve comme un moine hirsute Et il s'en va et il revient Loin des épaves et des ports, Apportant la vie et la mort, Et l'ascension et la chute. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
mercredi 24 avril 2024
Point de vue sur la mer
point de vue sur la mer La mer, souvent, reluit dans mon âme Et dans ses ondes souvent noie mon cœur, Chaque fois que j'entends son chant vainqueur, Rempli de lassitude et de flamme. Son déluge dévaste les cités Et de nos monuments fait des épaves, Et elle terrasse les plus braves, Révélant des mondes inhabités Et révélant aussi l'homme à lui-même ! Elle s'avance, courageuse et blême Et brutale comme une vérité, Répétant ses grondements irrités, Pareils à des pensums vastes et sombres De l’éternité ainsi que de l’ombre. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
vendredi 11 août 2023
Cartes postales (112)
CARTES POSTALES (112) Le vent danse avec grâce Dans les beaux sommets radieux, Il caresse et embrasse Les oiseaux volant aux cieux ; La nature paisible Semble rêver et attend, Elle aime l'impossible Et les langueurs du printemps ; La saison éphémère Remplit le monde mortel D’amour et de lumière ; Remède à nos blessures, La paix qui descend du ciel Endort les créatures. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
mercredi 9 août 2023
Cartes postales (110)
CARTES POSTALES (110) La forêt, comme la mer profonde, Comme la mer semble avoir des ondes Et elle possède un sinistre port : Une cabane où il y a des morts Et qu'avaient un ogre et une ogresse. La nuit s'emplit d'une vague détresse Et de rugissements surnaturels, L’imaginaire devient le réel, Le réel devient l'imaginaire, Les monstres que les Anciens vénèrent Viennent et ouvrent les portes de la nuit, La grande lune dans les bois reluit Pareille à un œil et un visage, On oublie tous les conseils des sages, On sombre lentement, mais sans secours, Dans la folie qui dévore le jour Et se nourrit de nos visions sombres ! Toute la forêt s’engouffre dans l’ombre Qui a des griffes et aussi des dents, Loin du jour et de son soleil ardent. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
mardi 8 août 2023
Cartes postales (109)
CARTES POSTALES (109) Vaste larme qu'essuie Toute la création, La bienfaisante pluie Tombe sur les nations. Elle fait pousser l'herbe Et s'épanouir les fleurs, Et son chant superbe Fait rêver les rêveurs, Elle vient, purifie Les rues comme les cœurs, Elle revient, défie Le grand soleil songeur ! La nature se noie Dans ses flots infinis, Elle porte la joie Des anciens jours bénis ; Persistante, elle inonde Les montagnes, les prés, La ville et le monde Et les endroits sacrés. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
vendredi 4 août 2023
Cartes postales (105)
CARTES POSTALES (105) L'immense montagne Avec ses verts cheveux, Pour le rêveur qui veut Trouver enfin un bagne Est un doux asile Où gémissent les vents Et où l'on dort souvent, Dans les bois tranquilles, À la belle étoile ! On chérit le danger La nuit, on voit changer Le monde en un voile On aime la bête Dont l'œil fauve reluit Et on aime la nuit Qu’aime le poète, On devient sauvage, La civilisation Avec ses illusions Disparaît, volage. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
mardi 18 juillet 2023
Cartes postales (91)
CARTES POSTALES (91) La nature est sombre et en colère Et au ciel il n'y a plus de lumière, L’hiver rugit sur terre et à la mer ! Adieu, saisons dociles, parfums verts, Ciel bleu, fleurs ouvertes, douces brises, Bienvenue, nuées pesantes, grises, Mélodies sinistres du vent puissant Qui déracine les arbres en passant Et fait voler les flots avec zèle Comme si la mer avait des ailes ! Un cri immense parcourt les cieux, Un cri de fauve affamé et furieux, Les anges, héros de cette épopée, Font reluire leurs lourdes épées Et frappent avec leurs fouets aguerris Les nuages énormes du ciel gris ; La création avec effroi regarde Les choses fragiles et hagardes Et tremble comme un enfant délaissé, Par la pluie et par le froid terrassé. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
dimanche 2 juillet 2023
Cartes postales (75)
CARTES POSTALES (75) Le train passe dans la forêt pure En emportant un peu de verdure Et de parfum des arbres et des fleurs. Il s'en va dans le calme et les couleurs, Loin du tumulte vain des villes, Comme un homme béni et tranquille, Avec les oiseaux, chantante nation, Au gré des éphémères stations ; À son bord des existences humaines Cherchant le plaisir, fuyant la peine, Allant aux siens allant à l'au-delà, Des visages joyeux et d'autres las, Tous cherchant un obscur quelque chose Au milieu des fragiles roses, Dans l'herbe profonde comme une mer Et dans les bois qui sont des gouffres verts Où l'on cherche le sens de l'existence Et la sagesse dans le silence, À l'abri de tout ce qui va et vit, Par la brise et les parfums poursuivi. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
vendredi 23 juin 2023
Cartes postales (66)
CARTES POSTALES (66) Debout dans le désert immense, L’arbre contemple le désert Et peut-être aussi qu'il pense À l'impossible printemps vert, À toutes les feuilles chenues Tombant de son crâne marron, Pareilles aux pensées venues À un poète ou un larron Comptant tous les deux dans l'ombre Les syllabes et les passants, Tous les deux pensifs et sombres ! C’est un vieux témoin éphémère Des ravages que fait le temps Et que fait le soleil sévère. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
samedi 10 juin 2023
Cartes postales (54)
CARTES POSTALES (54) La montagne contemple Les étoiles du ciel, Cet éternel temple Du seul Dieu éternel. Chaque étoile raconte Une histoire, un récit, La montagne les compte Et les chérit aussi ! Elle compte le nombre Des souvenirs sans fin, Des lueurs et des ombres, Des tombeaux célestes Desquels sort un parfum Capiteux et leste ! Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
mercredi 7 juin 2023
Cartes postales (51)
CARTES POSTALES (51) Le banc vide est seul dans la verdure Comme un homme qui pense ou qui gémit, Et comme les arbres de la nature Semble pousser et dans le vent frémit. Jadis, des poètes solitaires De jeunes amoureux, de vieux messieurs, Y sont venus s’asseoir, sur la terre Cherchant un endroit qui vient des cieux ; Des abeilles y faisaient leurs ruches, Des oiseaux venaient y faire leurs nids, Sans trembler des chasseurs et des embûches. Tout était radieux, tout était béni. C’est une belle et paisible retraite, Loin du tumulte incessant des mortels, Le lieu s’éternise et le temps s’arrête, Une paix étrange descend du ciel, Le soleil n’ose éclairer cette ombre, La lune contemple de loin ce banc Qui est à la fois heureux et sombre Et chérit les humains et les attend. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
samedi 8 avril 2023
Cartes postales (35)
CARTES POSTALES (35) Le papillon erre Toujours de fleur en fleur, De couleur en couleur, De chimère en chimère ! Il cherche quelque chose Dans l’herbe et les rayons, Le frêle papillon ! Il sent toutes les roses, Il voit tous les soleils, Il compte les aurores Et il va encore À des mondes vermeils. Il jouit du peu de temps Qu’il lui reste à vivre, De tout il s’enivre, De tout il est content ! Emplis de nos grands rêves, De nos songes si beaux, Sans trembler du tombeau Et de nos heures brèves, Nous sommes semblables Aux papillons pieux, Ces insectes radieux Et pourtant misérables. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
lundi 3 avril 2023
Cartes postales (34)
CARTES POSTALES (34) La fleur que l’hiver tourmente, La tête baissée, se lamente Et dit : « Regardez, je me meurs ! Je ne suis qu’une pauvre fleur, Qu’une pauvre et belle chose Qui tremble dans le froid morose Et que rien ne peut égayer ! Mon cœur est toujours effrayé, Le moindre vent, la moindre brise, Tout me torture et me brise, Tout peut m’être soudain fatal ! Le printemps, mon pays natal, Est loin, loin, loin, et chaque année, Je suis à mourir condamnée. Elle est venue, hélas, la fin De mes éphémères parfums, De mes couleurs jadis vives ! Hélas, tout de tout me prive, Mon âme monte jusqu’au ciel, Elle est mon parfum éternel ! » Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
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