la demoiselle sous la pluie
Elle marchait,
la jeune demoiselle,
Comme un
printemps, au-dessous de l'hiver,
Sous la pluie
qui lui chantait avec zèle
Des strophes
mignonnes et de galants vers.
Le ciel pleurait
ces larmes nombreuses
Car la beauté,
qui s’en allait toujours,
N’entendait pas
sa voix ténébreuse
Qui lui parlait
de baisers et d’amour,
Il l’implorait
comme un pauvre hère
De rester encore
un peu, de l’ouïr,
De lui donner un
peu de sa lumière,
Mais elle hâtait
le pas et semblait fuir
Et dire à son
amant improbable :
« Ne me
cherche pas, poète marri !
Bientôt ma
maison, pour toi redoutable,
Me cachera et
sera mon abri ! »
Il pleuvait sur
le monde et sur elle,
Mais sur elle
seule il semblait pleuvoir !
Hormis les
cheveux mouillés de sa belle,
Le ciel amoureux
ne voulait rien voir,
Sur elle il
faisait tomber ses larmes,
Il ne servira à
rien, son chapeau !
Et pour admirer
toutes ses formes
Rapprochait ses
vêtements de sa peau.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mercredi 29 janvier 2020
La demoiselle sous la pluie
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