entendre l'étranger
Où que j’aille
et où que j’erre,
J’entends ce
spectre dans mon cœur
Qui parle une
langue étrangère,
Énumère toutes
les fleurs,
Donne des noms
souvent étranges
Mais qui me
semblent familiers,
Aux nuages et
aux anges
Et aux pays
hospitaliers
Où l’âme, telle
une fleur, s’ouvre
Sous un ciel
toujours différent,
Et où chaque
jour on découvre
Des chemins
nouveaux en errant ;
Il murmure dans
ma tête
Tous les secrets
de l’univers,
Et m’emporte
dans la tempête
Et dans les
éternels hivers,
Mon esprit est
sa demeure
Et mon cerveau
est sa maison,
Et il a compté
les heures
De mon expirante
raison,
Fenêtre toujours
ouverte
Qui laisse
entrer à tout moment
Les parfums des
saisons vertes
Et les brises du
firmament.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
lundi 27 janvier 2020
Entendre l'Étranger
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