baleines et poissons rouges
Certains, tels
des poissons rouges dans leur onde
Que n’éclaire qu’un
vain soleil artificiel,
Vivent dans leur
bocal, loin des rayons du ciel,
Prisonniers
éternels de leur petit monde.
Ils languissent
sans fin, ces âmes minuscules,
Dans leurs
appartements ainsi que leurs bureaux
En attendant qu’à
la fin du mois leurs bourreaux
Daignent leur
jeter des miettes et des granules ;
Ils tournent
absurdement, pauvres et vaines bêtes
Dans leur sombre
habitat, en rêvant d’être ailleurs,
Abhorrant le
printemps comme un spectre railleur,
Tremblant de la
brise comme d’une tempête.
D’autres sont
plus libres que les grande baleines
Qui sous le beau
ciel bleu sillonnent l’océan,
Et comme leurs
rêves de gloire sont géants
Et de mille
ambitions ont les âmes pleines,
Ils sont
démesurés, et leur bouche dévore
Tous les petits
poissons qui sont dans leur chemin,
Tous les petits
poissons qui sont aussi humains,
Et espère même
dévorer l’aurore !
Rien ne peut
menacer leur confort imbécile,
Rien ne peut
assouvir leur éternelle faim,
Et ces Cyprinidés, donc ? qui
sont-ils, enfin ?
Des êtres
impuissants, mangeurs de choses viles.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
jeudi 30 janvier 2020
Baleines et poissons rouges
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