les amours enlevées
Nos radieuses
amours de jeunesse
Se sont envolées
avec paresse
Dans le
firmament insondable et gris,
Tous ceux dont
nous avons été épris
Y deviennent de
sombres nuages,
Nous avons
oublié leurs visages,
Et leurs noms,
comme des poussières d’or,
Sont maintenant
loin, tant le vent est fort !
Nous les avons
aimés, pourtant, blêmes,
Perdus dans l’absolu,
comme on aime
Quand le cœur n’a
pas encore vieilli ;
La mémoire et le
temps nous ont trahis,
Et de ces feux
éteints la cendre reste.
À aimer de
nouveau nous sommes prestes,
Toutefois, mais
nos tardives amours
Sont chauves et
édentées, et toujours
Nous rappellent
de longues chevelures,
Des parfums, des
sourires, des allures,
Des yeux
profonds qui ne nous verront plus
Et des joues
roses où il a longtemps plu
Sur l’encre de
nos lettres finales,
Comme en une
saison hivernale.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
samedi 30 novembre 2019
Les amours enlevées
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