caresse en forme d'onde
Tes caresses,
comme une mer profonde,
Me conduisent
toujours, malgré le mal
Qui règne sur
les choses et le monde,
Jusqu’au rivage
blanc de l’idéal.
Elles passent,
brises salutaires,
Sur ma chair qui
veut dévorer ta chair,
Et je m’enivre
de leur mystère
Comme les noyés
qui s’enivrent d’air,
Elles me
couvrent, ces vagues énormes,
Des pieds jusqu’à
la tête, tout entier,
Et je n’ai plus
de corps ni de forme
Sous le fardeau
de ce néant altier,
Elles me
montrent le chemin blême
De la vie
éternelle et du salut,
Couvert de sueur
chaque fois qu’on s’aime
Comme s’il avait
sur moi soudain plu,
Car je suis dans
ton flot magnifique
Comme un
vaisseau dont les mâts sont cassés,
Tandis que de ta
voix la musique
Enchante,
sirène, mon cœur lassé,
Car la vie qui s’agite
s’arrête
Quand mes doigts
tremblants rencontrent tes doigts
Et quand je
rencontre ta tempête,
Mer infinie qui
me berce et me boit.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
dimanche 1 décembre 2019
Caresse en forme d'onde
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