chaos poétique
Quand la Muse me
prend par les cheveux
Et qu’elle dit :
« Maintenant, je te veux ! »,
Penchée sur mon
oreille, dans ma tête
Elle crie aussi
fort que la tempête,
Tourmentant mon
esprit comme la mer !
Je sens dans mon
cerveau les puissants vers
Qui passent,
éclairs, météores, comètes,
Reluisant dans l’immensité
inquiète !
Point de lyre,
mais un sourire fatal
Et un tambour
immense et infernal !
La Crieuse crie
et me tourmente
Et parfois aussi
elle se lamente ;
Se ruant comme
un violent animal
Sur moi, plus
sombre que l’ange du Mal,
Son rire immense
et diabolique
M’emplit de sa
sinistre musique,
Et elle fait
gémir sur le même air
Les violons
brûlés des profonds enfers
Et toutes les
cymbales du Tartare,
Dans mon cœur qu’elle
ravit et effare.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
dimanche 7 avril 2019
Chaos poétique
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