paysages
Je
tremble de cette mer sans clémence
Qui
s’étend, infinie, devant mes yeux,
Comme
le ciel au-dessus d’elle immense,
Cachant
au fond d’elle un soleil radieux,
Cette
montagne, si haute et si fière,
Et
qui règne sur un peuple inconnu,
Me
confond par sa majesté altière,
Pareille
à un spectre à minuit venu,
Ces
forêts qui donnent envie de se perdre,
Ces
enchantements, ces vastes sentiers,
Ces
dédales qui donnent des ordres
A
la nature et au monde entier,
Tout
cela me terrifie et m’emmène
A
des pays que je ne connais pas,
Loin
de toutes les contrées humaines,
A
la beauté peut-être, ou au trépas,
Au
paradis ou à la géhenne !
Tous
les chemins, déserts ou parfumés,
Sont
dangereux, toutes les routes vaines
Me
conduisent loin de mes bien-aimés !
Ô
paysages souriants et pleins de zèle,
Rivages
infinis, noirs firmaments,
Ne
me prenez pas, ce soir, sur votre aile,
Je
frissonne de vos gouffres charmants !
Ne
me montrez pas vos vastes dédales,
Vous
êtes infinis à faire peur !
Je
me perds dans vos étendues fatales,
Comme
dans le ciel le parfum des fleurs.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
lundi 26 novembre 2018
Paysages
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