la mélodie des tempêtes
Je veux, pareil
à un marin téméraire,
Par des vents
propices ou des vents contraires,
Dociles,
indomptés, chantants ou courroucés,
Vers d’autres
rivages être toujours poussé !
Le cœur aussi
léger qu’un pauvre brin d’herbe,
Je m’envolerai
vers des continents superbes,
Et dans des
firmaments aussi noirs que tes yeux,
Beauté venue
pour moi d’un monde merveilleux ;
J’entendrai
chanter, au-dessus de ma tête,
Leurs violons à
la main, les bruyantes tempêtes
Et qui au
firmament gronderont avec fureur,
Le cœur empli d’amour,
et aussi de terreur,
Je sombrerai
avec joie dans les abîmes,
Condamné à errer
dans d’éternelles cimes
Et dans d’obscurs
sentiers étroits tels des cercueils,
Où retentit sans
fin la symphonie du deuil.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
mercredi 28 novembre 2018
La mélodie des tempêtes
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: