la chambre des amours
Dans une chambre
emplie de ton odeur
Dont la porte
est éternellement close,
Avec quelques
tableaux et quelques roses
Et bien plus de
souvenirs que de fleurs,
Jusqu’à la folie
et jusqu’à la mort,
Comme dans une
prison parfumée,
Je veux
demeurer, ô ma bien-aimée,
Et me délecter
du moindre remords !
Dans cet antre
profond et ténébreux,
Je veux, hirsute
comme les bêtes,
A l’abri des
violentes tempêtes,
Rester captif et
rester amoureux !
Ton parfum enivrera
mon esprit
Douce liqueur
bienfaisante et rare,
Brouillard, il
voilera tous les phares,
Comme voilerait
les murmures un cri,
Et mes
souvenirs, pareils à des linceuls,
Envelopperont toute
mon âme,
Pour ne songer
qu’à toi, radieuse femme,
Quand avec ton
spectre je serai seul.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
mardi 20 novembre 2018
La chambre des amours
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