Morts subites
Cœurs cessant de
battre, arrêts, crises,
Combien sont
morts soudain, par surprise !
La Mort, plus
sournoise qu’auparavant,
Cueille
les rêveurs qui marchent en rêvant,
Les
laborieux dont elle est la paresse,
Et
les paresseux qu’elle caresse,
Elle
foudroie, tombe sur les mortels,
A
quitté la charrette pour l’autel,
Et
n’est plus l’humble paysanne
Qui
marche, le soir, sur le dos d’un âne,
En
faisant tomber, pour son seul effroi,
Sa
faux rouillée d’un geste maladroit,
Mais
a le regard méchant, sombre et fier,
Et
a jeté ses guenilles d’hier !
La
Mort assaille, la Mort s’amuse,
Rien
ne peut sauver de ses noires ruses,
Ni
les vastes forts, ni les monts élevés,
Ni
les amours, ni les bonheurs rêvés,
Ni
l’art impuissant qui se lamente ;
La
Mort s’égaie, la Mort nous tourmente !
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2092.
mercredi 5 septembre 2018
Morts subites
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: