les jeunes et le vieillard
Souvent le vieil
homme, à son rêve pareil,
Contemple les
jeunes qui vont, les yeux limpides,
Ils sont le sourire, mais lui est la ride,
Il est le
crépuscule et ils sont le soleil.
La joie et le
bonheur, l’amour et la santé,
Saintes choses
qu’ils ont, qu’il n’a plus, âme lasse !
Chaque jeune est
pour lui un autre jour qui passe,
Ébloui par ses
soleils, par eux épouvanté !
Tout pousse
autour de lui, tout sourit et tout croît,
Et tout autour
de lui le blesse et le chagrine ;
De ces fleurs
parfumées il est la verte épine,
Elles s’épanouissant
au soleil et il a froid !
Il pense
tristement à ses jours trépassés,
A ses jours de vigueur,
quand sa vie était forte,
Aux défuntes
amours et aux délices mortes,
Et s’en va
tristement, de ses heures lassé,
Lorgnant cette
jeunesse arrogante au front d’or
Comme un
capitaine contemplant son épave,
Et maudissant la
vie qui le raille et le brave
Comme dans son
cauchemar un opprimé qui dort.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
vendredi 31 août 2018
Les jeunes et le vieillard
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