Le baiser
Auguste Rodin, Le Baiser (1886)
Couverts d’un invisible voile
Qui leur cache le radieux firmament,
Des amoureux s’endorment éternellement
Dans un rêve d’amour et d’étoiles.
Enlacés comme les branches d’un arbre
Qui pousse dans les grands bois oubliés,
Tous deux sont éternellement liés
Dans leur charmante prison de marbre !
A l’abri du tumulte du monde
Et de l’humanité aux sombres bruits,
Leur amour pousse, nocturne fruit,
Ils s’embrassent dans une paix profonde,
Captifs de leur allégorie de pierre,
Se mangeant sans merci après la mort,
Ils s’aiment et se dévorent sans remords
Et leur sueur est une prière !
Ils garderont toujours la même pose,
Dans leur rêve puissant restant figés,
Eternellement épris et affligés
Sans raison, comme ils sont heureux sans cause.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2185.
dimanche 1 janvier 2017
Le Baiser
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