l'île de la mort
Arnold Böcklin, L'Île des morts (version de 1886)
Obscure et sans port,
Crépusculaire,
Nul soleil n’éclaire
L’île de la Mort.
Le soir éternel
Tombe sur elle,
Les âmes frêles
Hurlent sous son ciel ;
Quand le morne vent
Plein de choses mortes
Franchit sa porte,
Il chante en rêvant
Des hymnes obscurs
Et de noirs poèmes,
Comme lorsqu’on aime
Ecrit sur le mur
Le nom de sa belle ;
Le morne Charon
Du Trépas larron
Serviteur fidèle,
L’allure altière,
Lentement conduit,
Les âmes, la nuit,
Devenues matière.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2090.
dimanche 22 janvier 2017
L’Île de la Mort
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