HISTOIRE DE TROIS CALENDERS, FILS DE ROIS, ET DE CINQ DAMES DE BAGDAD (PARTIE LXX)
Poèmes de "la série Mille et une Nuits":
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Ces
propos pour le jeune prince m’enflammèrent
Et
je lui dis : « Seigneur, quittez cette voix amère,
Dieu
vous a sauvé la première fois, et maintenant
Il
vous sauve une deuxième, en ne point vous retenant
Prisonnier
de ces lieux ténébreux et funestes
Où,
hormis des statues de pierre, rien ne reste.
La
Providence m’a conduite jusqu’à vous
Pour
que vous jouissiez, loin d’ici, d’un repos doux
Et
dont il a privé ces pécheurs coupables.
J’ai
un vaisseau et des biens considérables
Et
je viens de Bagdad avec mes chères sœurs.
Votre
voix et votre récit enflammèrent mon cœur,
Venez
avec nous, je vous offre une retraite,
Car
à quitter cette ville sans délai je m’apprête.
Le
puissant commandeur des croyants vous rendra
Des
honneurs mérités, quand sa grâce entendra
Qu’un
croyant tel que vous demeure dans sa ville,
Dès
que vous y passerez quelques jours tranquilles.
N’en
doutez point : des rois puissants tremblent de lui
Et
vous n’implorerez pas en vain son appui
Car
il est de notre Prophète le vicaire. »
Le
jeune homme accepta mon aide sincère
Et
nous passâmes la nuit, qui sembla un moment,
A
nous entretenir de notre embarquement.
Dès
que le jour parut, nous quittâmes sans attendre
Cette
ville maudite, nous hâtant de nous rendre
Au
port, où nous trouvâmes tout l’équipage inquiet.
Je
présentai le prince à mes sœurs comme il sied
Sans
oublier de leur dire l’histoire étrange
De
cette ville frappée par Dieu et ses anges
Et
tout ce que j’y fis dans le jour précédent.
Nous
restâmes deux jours sur le vaisseau ; cependant,
Les
matelots emportèrent du palais du prince
Mille
biens qu’il daigna nous donner en récompense,
Pierreries
précieuses, or, maints objets en argent.
Le
capitaine nous dit : « Les flots sont changeants
En
ce temps de l’année. Il faut partir vite,
Et
à quitter ce port, mesdames, je vous invite. »
Nous
prîmes des provisions, et sans tarder encor,
Nous
quittâmes la ville et son paisible port,
Bercés
par un vent doux qui caressait la voile,
Amis
de la lune, des ondes et des étoiles.
[A SUIVRE]
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2166.
lundi 20 octobre 2014
Histoire de trois calenders, fils de rois, et de cinq dames de Bagdad (LXX)
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