HISTOIRE DE TROIS CALENDERS, FILS DE ROIS, ET DE CINQ DAMES DE BAGDAD (PARTIE LIX)
Poèmes de "la série Mille et une Nuits":
[NB: Nous ne pouvons afficher tous les liens pour des problèmes en rapport avec les gadgets et la mise en page du blog. Mais vous pouvez chercher manuellement les autres poèmes, ou visiter notre page Facebook. Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée]
En
l’ouvrant je trouvai, devant mes yeux éblouis,
Une
volière pavée de marbre qui reluit
De
mille sortes et mille couleurs radieuses.
La
volière était vaste ; la cage harmonieuse
Renfermait
des serins et de grands rossignols
Et
des alouettes qui y prenaient leur envol
Avec
d’autres espèces qui, pour moi, sont obscures,
Et
qui emplissaient l’air de leurs harmonies pures.
Des
vases d’agate et de jaspe portaient leurs grains,
Et
ils semblaient, dans leur demeure, libres et sereins.
Charmé
de ce spectacle qui était à l’image
Du
château, et de ces oiseaux au doux ramage,
Je
me retirai, car le soleil se couchait
Et
comme ces voyageurs de l’azur je cherchai
L’endroit
le plus commode pour jouir, la nuit venue,
De
repos, avant de voir les choses inconnues
Que
me cachaient les autres portes de ce palais.
Dès
que je m’éveillai, le lendemain, j’allai
Ouvrir
la quatrième porte. Dans une cour vaste,
Je
vis un bâtiment construit avec faste
Et
art, dont je ne puis faire la description
Tellement
il était beau. Empli d’admiration,
Devant
cet édifice aux quarante portes
Qui
cachaient des trésors et étaient ouvertes,
Je
vis des émeraudes, de l’or et des diamants,
Des
topazes, des opales et du corail charmant
Et
cent autres richesses abondantes, ineffables,
Que
les rois, en voyant, se croiraient misérables.
Je
m’écriai : « Ô, Dieu ! Combien je suis heureux
D’avoir
tout ceci, et d’être ainsi amoureux
Et
aimé de princesses aussi tendres et belles
Qui
ont juré de ne jamais m’être rebelles ! »
Je
me souviens encore, mesdames, en rêvant,
De
ce que je vis ce jour et les jours suivants,
Et
je passerai sans doute une année entière
A
vous dire toutes les choses magnifiques et altières
Que
je vis, ébloui, dans ce château sans pareil.
Seule
la centième porte resta, qu’un sage conseil
Me
défendit d’ouvrir, ainsi que ma promesse
Et
le serment que je fis à mes hôtesses,
Et
je me jurais bien de ne l’ouvrir jamais
Au
nom de ces quarante dames que j’aimais.
[A SUIVRE]
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2166.
lundi 25 août 2014
Histoire de trois calenders, fils de rois, et de cinq dames de Bagdad (LIX)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: