HISTOIRE DE TROIS CALENDERS, FILS DE ROIS, ET DE CINQ DAMES DE BAGDAD (PARTIE LVIII)
Poèmes de "la série Mille et une Nuits":
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J’embrassai
ces princesses qui pleuraient encore,
Et
elles partirent quelques heures avant l’aurore
Et
me laissèrent seul dans leur château désert.
Séduit
par la bonne chère et les joyeux concerts,
Je
ne pus découvrir, toute l’année, les mystères
De
ce château qui n’a point son pareil sur terre.
La
beauté de ces dames détournait mon regard
De
toutes les richesses et de tous les objets d’art
Répandus
autour de moi, dans toutes les salles.
Je
songeais à ces dames, à tous ces jours sans elles,
Qui,
bien qu’elles allassent enfin me revenir,
Pour
mon cœur amoureux ne semblaient point finir
Et
semblaient des siècles à ma solitude
Car
je m’habituai à leurs douces habitudes,
A
leurs chants et à leurs chairs, en me promettant
De
n’oublier jamais l’avis si important
Qu’elles
me donnèrent sur la porte interdite.
Les
heures passaient lentement et je m’ennuyai vite,
Je
me dis que puisque je pouvais bien ouvrir
Les
autres portes du château, et découvrir
Ce
qu’elles cachaient de magnifique dans l’ombre,
Je
ne m’en priverais point. Je pris, tremblant et sombre,
La
clef de la première porte, qui m’amena
A
un jardin fruitier, si grand qu’il m’étonna,
Car
nul autre ne lui était comparable.
Son
abondance et ses symétries admirables,
Sa
propreté et la diversité des fruits,
Me
firent croire que j’étais en éden, et sans bruit
J’y
marchais, épris de sa beauté singulière.
Il
était arrosé d’une charmante manière,
Par
des rigoles creusées avec art, et portant
L’eau
aux arbres suivant, en quantité et temps,
La
maturité de leurs fruits et leurs tailles.
Tout
n’était que merveille là où les yeux aillent,
Mais
je quittai bientôt ce jardin délicieux
Et
trouvai, cette fois, un jardin plus spacieux
Qui
était rempli de fleurs douces et exotiques
Le
parfumant avec leurs odeurs antiques.
La
rose y poussait, la violette et le jasmin
Et
mille autres espèces peu connues des humains,
Ainsi
que l’hyacinthe, le lis et l’anémone,
Epanouies
toutes grâce au soleil qui rayonne.
J’admirais,
en passant dans ce jardin de fleurs,
Leurs
harmonies, leurs formes et leurs belles couleurs,
Et
je songeais, en me promenant de la sorte,
Aux
mystères cachés de la troisième porte.
[A SUIVRE]
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2166.
dimanche 24 août 2014
Histoire de trois calenders, fils de rois, et de cinq dames de Bagdad (LVIII)
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