HISTOIRE DE TROIS CALENDERS, FILS DE ROIS, ET DE CINQ DAMES DE BAGDAD (PARTIE LV)
Poèmes de "la série Mille et une Nuits":
[NB: Nous ne pouvons afficher tous les liens pour des problèmes en rapport avec les gadgets et la mise en page du blog. Mais vous pouvez chercher manuellement les autres poèmes, ou visiter notre page Facebook. Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée]
J’hésitai,
mais les dames m’obligèrent
A
m’asseoir dans une place qu’elles m’élevèrent.
« Vous
êtes notre maître, notre juge et seigneur,
Me
dirent-elles, n’ayez de nous nulle frayeur,
Nous
serons toutes vos esclaves obéissantes,
Et
notre destin est dans vos mains puissantes,
Nous
recevrons avec joie vos commandements. »
Étonné,
mesdames, de tant de dévouement,
Et
de l’empressement de ces belles femmes,
L’une
me chanta d’une voix qui berça mon âme,
L’autre
m’apporta de l’eau chaude dont elle lava
Mes
pieds, et quand sa tâche bien douce s’acheva,
Une
autre me versa une senteur exotique
Sur
les mains, et une collation magnifique
Me
fut servie, et comme une faim fauve me rongeait,
Avec
grand appétit sur-le-champ je mangeai.
Elles
me présentèrent ensuite des coupes pleines
De
vin délicieux qui vient de contrées lointaines
Et
burent avec moi de ce breuvage charmant
Puis
m’apportèrent un nouvel habillement.
Charmé
des manières de ces dames admirables
Qui
me servirent comme un roi vénérable,
Elles
s’assirent autour de moi en me demandant
Comment
je vins à elles, éblouies en entendant
Jusqu’à la nuit l’histoire de mes aventures
Dont
je ne cachai rien à ces belles créatures,
Leur
faisant confiance et par le vin transporté.
Quand
tout mon voyage leur fut enfin raconté,
Quatre
d’entre elles allèrent nous quérir des bougies
Qui
imitaient le jour avec leurs flammes rougies.
D’autres
servirent une table appesantie de fruits
Et
de mets fins, ensuite elles garnirent sans bruit
Un
buffet de liqueurs aux odeurs agréables.
Elles m’invitèrent
à me mettre à table
Et
leurs sœurs vinrent avec d’harmonieux instruments.
Elles
dansèrent et chantèrent, et ces divertissements
Ne
finirent qu’à une heure qui était fort tardive.
Une
dame me dit : « Du doux repos nul ne prive
Ses
invités ; vous êtes fatigué du chemin,
Il
vous faut du repos sans doute jusqu’à demain.
Votre
appartement est prêt. Avant qu’on vous laisse,
Choisissez
parmi nous, pour qu’elle vous délasse
Cette
nuit avec ses soins amoureux et doux,
Celle
qui partagera le même lit que vous. »
[A SUIVRE]
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2166.
mardi 19 août 2014
Histoire de trois calenders, fils de rois, et de cinq dames de Bagdad (LV)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: