Aux femmes tunisiennes
Allumant partout
son flambeau radieux,
Le printemps béni
rayonne dans les cieux
Et répand son
odeur douce comme la vôtre
Dans les prés
infinis où l’on voit croître
L’herbe qui
caresse les rêveuses fleurs ;
Tableau empli
d’éternelles couleurs,
Chantant notre
hymne chéri, la nature
Caressée par le
vent, comme vos chevelures,
S’enivre de rayons
et s’épanouit,
Ennemie lumineuse
de la sombre nuit !
Je veux, en cette
saison parfumée,
Chanter votre
amour, ô, mes bien-aimées !
Et votre sublime
dévotion
A votre patrie, à
notre nation,
Braves et
invincibles amazones
Dont le sourire
éthéré rayonne
Et dont la voix
courroucée sait rugir
Effrayant vos
bourreaux, sans gémir
De leurs fers
noirs qui en vain, mes belles,
Veulent appesantir
vos bras rebelles !
Marchez, reines
augustes comme les rois !
Pour votre dignité
et pour vos droits
Luttez, et s’il le
faut, bravez le monde !
Dans cette houle,
vous êtes les ondes
Qui conduisent nos
voiles errantes au port
Où, avec gratitude
et sans remords,
Amoureux, sur un
lointain rivage,
Nous chanterons
vos charmes et votre courage !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
mardi 10 avril 2012
Aux femmes tunisiennes
Publié par
Mohamed Yosri Ben Hemdène
à
20:33
Libellés :
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