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BRUIT BLANC La ville, comme une vague, Sur l’écueil blanc de mon esprit, Se brise, charmante et vague, De cette mer je suis épris. Elle grandit, elle déferle, Comme une flamme m’envahit, Dans la mer je trouve des perles, La ville devient un pays, Un pays vert et immense, Un pays vaste et chaleureux, Et chaque fois que je pense, Le chaos me rend plus heureux. Le café est un sanctuaire Et la rue est un temple ancien, Le tumulte me libère Et l’ivresse des sens survient, Et tout me paraît plus vaste, Plus vivant, plus grand et plus lourd, Le rayon de l’aurore chaste Me traverse et se change en jour, La brise se change en tempête, Une étoile devient la nuit, Les vers emplissent ma tête, Un chant de lyre me poursuit, Et dans cette ville que j’aime, J’erre comme dans un blanc bois, Hirsute, heureux et blême, J’entends, je contemple et je vois. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2201.
vendredi 5 décembre 2025
Bruit blanc
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