CARTES POSTALES (28) La nature porte son blanc linceul Et elle vit, bien qu’elle semble morte, Et l’homme qui pense et qui marche seul De l’infini voit s’ouvrir les portes. Homme au cœur embrasé et qui souffre, Sens-tu la caresse glacée du vent ? Continue à marcher jusqu’au gouffre Et disparais dans le gouffre en rêvant ! Bientôt, tu ne seras qu’un pur esprit, Ton cœur cesse lentement de battre, Ton âme montera comme un grand cri Et comme une flamme chaude de l’âtre Jusqu’au ciel où se trouvent les idées ! Dans la neige polie comme un miroir Contemple ta conscience ridée Que tu ne seras jamais las de voir ! Ton passé te regarde, pétrifié, Blanc, constant, inchangé, inchangeable, Mais bientôt le temps, jadis réifié, S’évaporera, calme et redoutable ! Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2182.
lundi 12 décembre 2022
Carte postale (28)
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