CARTES POSTALES (25) Le soleil reluit dans le ciel immense Comme le souvenir et l’offense Et comme la compassion. L’oiseau à sa compagne pense, L’aigle espère, comme une récompense, Sa montagne et ses rayons. Le monde devient soudain plus vaste, Il ressemble à une femme chaste Qui cache ses cheveux noirs ; Loin du tumulte sombre et néfaste, Il déploie lentement le faste De la table du soir. Le matin est doux et éphémère, Il fait briller son aile de chimère Qui semble un diamant cassé ! Il appelle la nuit, sa mère, Toujours profonde et toujours amère, Mais qui l’aime, lui son passé. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2182.
jeudi 15 septembre 2022
Cartes postales (25)
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