Le vertige
Le Vertige comme
un vaisseau nous prend
Vers d’étranges
et exquis rivages,
Capitaine
hirsute, vieux et sage,
Qui connaît les
abîmes différents.
Divin et
terrible comme l’amour,
Il nous ravit et
nous épouvante
Et dans notre
esprit dévasté chante
Comme un aigle au
sommet d’une tour !
Comme l’orage d’un
frêle radeau
De notre esprit
vaincu il s’empare
Et en nous
enivrant nous effare
Et nous jette,
libres et sans fardeaux,
Dans le gouffre
ténébreux et sans fin
Dont il ouvre
doucement la porte,
Et qui à son
tour soudain nous emporte
En ouvrant tous
ses flacons de parfum !
Et nous errons,
contents et tourmentés,
Dans mille
sentiers labyrinthiques,
Pour trouver le
Minotaure antique
S’abreuvant dans
un bois peu fréquenté.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2175.
mardi 26 juin 2018
Le Vertige
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: