l'errance d'un nuage
Tous les jours,
le blanc nuage
Sur le vaisseau
du firmament
Fait son éternel
voyage
Et cherche le
havre charmant ;
Le ciel est son
capitaine,
Les joues
gonflées, toujours soufflant,
Rouge comme la
géhenne
Et chassant le
nuage blanc
Comme un
pestiféré sombre
De son beau
royaume radieux
Séjour, quand il
s’emplit d’ombre,
Des étoiles et
des dieux !
Il va, il s’envole,
il erre,
Son bâton
toujours à la main,
Et contemple la
vaste terre,
Demeure des
frêles humains,
Les baisers dans
les bois tranquilles,
Les chaumières
et les maisons
Et les
éternelles villes,
Changeantes comme
les saisons ;
L’hiver, il
devient sombre et pleure
Des larmes de
plomb et de fer
Sur les
impassibles demeures,
Ports que n’atteint
jamais la mer.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2175.
lundi 25 juin 2018
L'errance d'un nuage
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