lundi 25 juin 2018

L'errance d'un nuage

l'errance d'un nuage

Tous les jours, le blanc nuage
Sur le vaisseau du firmament
Fait son éternel voyage
Et cherche le havre charmant ;

Le ciel est son capitaine,
Les joues gonflées, toujours soufflant,
Rouge comme la géhenne
Et chassant le nuage blanc

Comme un pestiféré sombre
De son beau royaume radieux
Séjour, quand il s’emplit d’ombre,
Des étoiles et des dieux !

Il va, il s’envole, il erre,
Son bâton toujours à la main,
Et contemple la vaste terre,
Demeure des frêles humains,

Les baisers dans les bois tranquilles,
Les chaumières et les maisons
Et les éternelles villes,
Changeantes comme les saisons ;

L’hiver, il devient sombre et pleure
Des larmes de plomb et de fer
Sur les impassibles demeures,
Ports que n’atteint jamais la mer.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène

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