La ligne impossible
Voyez-vous,
au-delà des rivages,
Cette ligne
caressant l’horizon,
Éphémère et
belle comme un mirage,
Et qui de notre
esprit est la maison ?
Infinie,
immaculée et fragile,
Dessinée avec un
léger pinceau,
Elle semble une incommensurable
île
Et de quelque
enfant géant le berceau !
Nos souvenirs
sont debout sur cette grève
Et nous
regardent en souriant doucement,
Nos chères
ambitions et nos chers rêves,
Nos jeunesses,
nos heureux commencements,
Nos premiers
baisers, nos premières flammes,
Notre passé, nos
joies et nos douleurs,
Et tout cela vit
et a une âme,
Comme les
animaux, comme les fleurs !
Notre passé,
là-bas, nous regarde,
Tel un spectre
lointain et imprécis
Et qui dans sa
tête malade garde
Maints sourires
vagues et maints récits ;
Toute notre vie
là-bas soupire,
Les joues très
roses et les cheveux gris,
Tous nos morts
dont l’appel nous attire,
Et ceux dont
nous avons été épris.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2175.
jeudi 28 juin 2018
La ligne impossible
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