La beauté
Vieille catin
vêtue de fourrure,
La maigre et
inexorable Beauté
Marche en
faisant tomber de la dorure
De son front par
le Destin saboté,
Son front tout
pâle et empli de rides
Comme un champ
est empli de ses sillons,
Bien qu’il ne
soit plus qu’un désert aride
Qui est brûlé
par de larges rayons !
Les yeux fardés
de ce grand squelette
Cherchent quelque
chose dans le ciel noir,
Et il lève sa
grotesque tête
Et qui ne peut
plus ni penser ni voir !
Pauvre Beauté !
elle erre et elle est morte,
Spectre antique,
jadis par tous chanté,
Qui de notre
siècle a ouvert la porte,
Siècle épouvantable
et épouvanté
Où de mille
canons elle est captive,
Appesantie de
poudres et de fers,
Et où elle doit
être chétive
Comme un idéal
qui parfume l’air !
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2175.
mercredi 30 mai 2018
La Beauté
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